Granfondo facile
Y'a pas de secret. Quand tu es levé de bonne heure, que la météo s'y prête, et que tu n'as rien d'autre à faire que d'aller rouler (ou plutôt : quand rouler est primordial par rapport à tout ce que tu as à faire !) ; et bien tu réalises des miracles.
"Miracle" est un bien grand mot. Mais j'ai l'impression que parvenir à boucler une sortie de plus de 100 Km s'y apparente de plus en plus. L'âge qui avance, le temps libre qui recule toujours un peu plus ? Ça non, je fais tout pour endiguer les fuites ! ;)
Bref, ce mardi 23 février, me voilà debout de bonne heure et en vacances. Ciel bleu, température plutôt clémente, c'est parti ! Je ne sais trop où, je ne sais trop combien de temps, mais j'en ai devant moi. Donc tant que mes jambes répondront présentes, où est le problème ?
Aucun. Je roule à mon rythme, je regarde les paysages, j'écoute le vent siffler dans mes oreilles, je me perds dans mes pensées et les kilomètres défilent. Je suis déjà dans le Var, là où jadis j'occupais le siège de droite dans une Citröen AX Sport groupe N. Je ne suis pas très loin du domicile de mes beaux-parents, mais sans masque, j'élude la question d'une visite surprise. Ce sera plutôt une retour par l'Estérel et ses petits cols. Le bitume y rend bien les watts, ce sera un régal.
Petite pause soda saturé de sucres rapides pour être sûr de rentrer correctement. Je ne suis pas de ceux qui sont obligés de zigzaguer au milieu de la route pour parvenir à bon port ! Même si ça m'est arrivé plus d'une fois. ;)
Pour la petite anecdote, j'ai demandé à une cliente qui se présentait derrière moi dans la file d'attente d'une boulangerie de Mandelieu si elle pouvait m'acheter un Coca-Cola parce qu'il m'était impossible de rentrer dans la boutique sans masque. Une charmante poupée Russe qui n'aura pas pu résister à mon sourire ravageur ! Dommage, j'avais pas de porte-bagages. Et elle avait surtout sa fille avec elle. ;)
Mon soda avalé, je revenais à mon domicile. Sans encombres. Sans même trop avoir souffert. Pas frais comme un gardon, mais presque. J'aurai pu prolonger de 20 ou 30 km encore plus loin. Malheureusement, il fallait quand même que je sois présent pour le déjeuner en famille. Il n'y a pas que le vélo dans la vie.
C'est vrai, je pense "dommage".
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