Non, je ne suis pas mort
Juste une lassitude qui dure ; qui perdure. Et tant de changements dans mon quotidien depuis mon dernier billet qui date du 19 septembre 2022...
Je ne sais même plus par quel bout commencer.
On s'était quitté 2 jours avant mon opération. Il est important de revenir sur ce sujet car encore aujourd'hui, ce qui intéresse le plus les lecteurs anonymes de mon blog c'est mon genou. Il faut croire que dès qu'un internaute tape dans la barre de recherche de Google "Chondropathie stade 4", le visiteur est dirigé vers mon site web. Je n'ai pas vérifié. Mes résumés d'activités tout le monde s'en moque, exceptés 2 ou 3 amis fidèles à ma prose.
La pose d'une demi-prothèse sur mon genou gauche s'est très bien passée. Il y a juste eu une belle complication après une quinzaine de jours lors de ma convalescence puisque j'ai déclaré une algodystrophie. Aujourd'hui encore, après 18 mois, je la sens encore présente. Ne me demandez pas ce que c'est, d'où ça vient, pourquoi elle est là ; je ne sais pas et aucun toubib ni spécialiste n'a eu la même réponse. Je peux juste vous affirmer que c'est une inflammation qui s'en vient comme elle s'en va, en perdant petit à petit de son importance. Je pense avoir récupéré 90% de mon extension, et seulement 80% de ma flexion de la jambe gauche. Pas sûr que ça s'améliore beaucoup avec le temps, mais je n'ai pas de handicap pour le quotidien. Juste des difficultés pour m'accroupir par exemple. Dans ce cas, je préfère poser le genou au sol. Et l'ennui avec la flexion incomplète surtout, c'est l'impossibilité de faire des étirements après une sortie de vélo notamment.
Transition toute trouvée. Le vélo, où en suis-je ?
Ceux qui me suivent sur le réseau social Strava n'ignorent pas qu'à la suite de mon opération, j'ai repris rapidement l'activité physique. Trop peut-être ; d'où l'algodystrophie ? J'ai beaucoup marché au début, pour trottiner ensuite, puis courir. Mais j'ai rapidement compris que les chocs de la course à pied n'étaient pas la panacée pour soulager mon inflammation du genou.
Puis j'ai commencé à repédaler sur mon home-trainer ; tranquillement dès que ma flexion fût satisfaisante. Je suis sorti tranquillement à VTT, avec des envies de me mettre au gravel. Finalement, je m'en suis offert un pour les dernières fêtes de Noël. Et c'est à cette période que j'ai décidé avec des amis du Roquefort Riders Club - R4RC de m'inscrire à l'Etape du Tour 2024.
Un épreuve cyclotouriste parallèle à la plus belle étape du Tour de France officiel qui se déroule une semaine avant les professionnels. Cette année, elle part de Nice pour rejoindre le Col de La Couillole via le Col de Braus, le Col de Turini, le Col de Saint-Martin-La-Colmiane. 138 kilomètres pour 4800m de dénivelé positif. Autant dire que mon objectif est de franchir la ligne d'arrivée. Si possible en moins de 9 heures.
Bref, j'en suis aujourd'hui à l'entame de mon 5ème mois de préparation, et je crois pouvoir dire que je ne me suis jamais autant préparé, même pour mes "Transvésubienne". Avec 30 ans de plus même, je constate que je n'ai jamais aussi bien roulé. Plus vite, plus longtemps. Et surtout, j'ai perdu 10 kilos. C'est déjà un beau challenge de relevé, et je ne suis plus le même homme depuis.
En parallèle de tout ceci, il y a eu un grand changement dans ma vie professionnelle. Mon connard d'ancien chef (oui je peux dire "connard" maintenant, sans craindre de prendre 3 jours de mise à pied sur sa dénonciation) est parti à la retraite. J'étais le prochain sur la liste d'attente. Mais sur Le Caillou, rien n'est vraiment joué d'avance. Il y a parfois des passe-droits, et la préférence nationale surtout. Mais bon, je suis désormais intendant d'immeuble. Agent de maîtrise, en charge de la gestion de l'immeuble et de ses 6 employés.
Mes horaires ont changé et j'ai beaucoup moins de temps libre pour m'entraîner : du lundi au vendredi de 7H à 16H30 avec 1H de pause. Un peu cours pour aller rouler. Juste aller m'aérer. J'ai tous mes week-ends et mes jours fériés. Autant dire qu'il me fallait trouver un moyen de rouler autrement. J'ai opté pour le vélotaf, 1 fois par semaine au début, puis désormais 2 fois par semaine. Je tourne les jambes et c'est déjà beaucoup.
Aujourd'hui il ne me reste plus que 7 semaines de préparation. Je dois me concentrer sur les ascensions que je dois tenter d'enchaîner. Le week-end dernier, avec un ami, je suis allé repérer les deux derniers cols : Colmiane et Couillole. Et j'en ai bavé. Dans la montée jusqu’à Roubion alors que nous n'avions qu'une seule ascension dans les jambes. C'est assez alarmant. Le goudron rend terriblement mal et la pente semble plus rude. Puis dans la remontée de La Colmiane ensuite. Petit point positif, alors que je me sentais archi-cuit au sommet, je me refaisais apparemment la cerise dans la courte descente et arrivais à tenir des pointes de 50Km dans le faux plat descendant vers Lantosque pour finir la sortie.
Mais une chose est sûre, y'a encore beaucoup de boulot, et beaucoup moins de motivation aussi. Si vous avez un truc pour me redonner un peu d'entrain, je suis preneur.
Voilà. C'était ma petite bafouille de reprise. Je ne pense pas reprendre la rédaction de mes articles avec autant d'entrain qu'auparavant. Vraisemblablement vais-je me concentrer sur les activités qui sortent un peu du commun. Je me rends bien compte que vous faire un résumé sur une sortie d'entraînement où il ne se passe pas grand-chose, ça ne vous passionne pas vraiment et je le comprends.
Ciao mes agneaux !
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