Quitter un peu nos terres
Il est peut-être temps au sein de #R4RC de commencer à explorer d'autres terres que celles de notre commune. Le Sinodon, le Camp Romain, Camp Tracier, le Pibou ; tous ces spots de VTT sont très sympathiques et rapides d'accès quand on a qu'une petite demi-journée pour pédaler ; mais en ce moment, nos journées sont les plus longues de l'année. Alors autant en profiter.
Et cette fois-ci, j'avais dans l'idée de boucler une sortie bachée il y a de cela quelques semaines afin de rester en compagnie d'un de nos membres victime d'une hypoglycémie. Nous nous en étions retournés tous les deux à environ la moitié de la montée prévue.
Dimanche, lui aussi était sur le pied de guerre pour conjurer le sort et parvenir à se hisser en compagnie de deux autres larrons, jusqu'au radome de la Pointe du Haut-Montet (1345m d'alt.)
Partir à froid de Magagnosc et gravir la route escarpée pour parvenir à la piste de karting de La Sarrée n'a pas été une sinécure pour moi. Aussi, ce sont les amis qui m'ont plutôt attendu. J'ai pu me refaire la cerise sur la piste des Hautes-Chauves jusqu'aux tennis de "Grasse 500". Je savais que la journée, arrivés à ce point, ne faisait que commencer ou presque. Et mes compagnons semblaient penser comme moi car peu de mots étaient échangés lors de la montée sur piste jusqu'au Plateau de La Malle.
Il faut dire que nous en prenions plein les mirettes de ces panoramas à couper le souffle. Un visuel de la frontière Italienne et de ses sommets encore bien enneigés, jusqu'à l'Estérel ; et cela malgré une météo plutôt mitigée. Au moins nous n'avons pas trop souffert de la chaleur sur ces pentes caillouteuses.
Après quelques pauses photos, nous arrivions au radome et nous y mettions à l'abri du vent. Car qui dit "panorama à 360°" dit aussi "exposition au vent" ; et sans soleil, avec la transpiration, autant dire qu'on ne s'est pas trop éternisé quand même.
Et puis on s'est laissé glisser dans la descente. Un tobogan que je pensais connaître sur le bout des doigts, mais cela faisait bien longtemps que j'avais posé mes roues là-haut, et depuis tout ce temps, l'enduro de Gourdon est passé par là et de nouveaux petits singles forts sympathiques ont été tracé. Sylvain s'est chargé de nous les faire découvrir. Un tracé bien plus ludique, sinueux à souhait entre les pins et beaucoup moins cassant et pentu que l'itinéraire principal.
Surtout une très bonne façon de faire durer le plaisir du pilotage puisque la vitesse de descente est bien inférieure. Un pur régal. Sauf pour nos deux plus jeunes compagnons de route, perclus de crampes en fin de randonnée. Pourtant dans la première ascension à froid, je les voyais s'envoler loin devant moi avec la crainte de ne plus les revoir de la journée.
Que voulez vous que je vous dise ? Faut savoir gérer ! ;)
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