À en perdre les pédales
Tout-Terrain Ajouter un commentaire »
Par manque de temps, ou de mémoire ; je n'ai pas proposé de sortie "Open" comme j'essaye de le faire pratiquement une semaine sur deux dans le cadre des balades de #R4RC. J'ai juste répondu favorablement à un de nos plus ambitieux sympathisants afin que l'on fasse enfin un peu connaissance et que je lui expose concrètement nos projets. Une petite sortie à deux, mais pas en amoureux. Pas encore ! ;)
Je vais respecter son anonymat pour le moment en le nommant "GL". Et nous avions rendez-vous un peu plus tôt qu'à l'accoutumée puisque dimanche de Pâques et repas de famille était prévu en ce qui me concerne.
Dix minutes avant l'heure du rendez-vous, je quitte la maison. Au sortir de ma rue, je bifurque à gauche et j'aperçois un groupe de vététistes qui discutent. Je m'approche et je salue l'un d'entre eux, que je connais bien pour avoir roulé 2 ou 3 fois ensemble. En plus on est voisins. Vous vous doutez bien que je ne pouvais pas faire autrement que de les inviter à me suivre. Plus on est de fous, plus on rigole.
Bon, il a fallu batailler ferme pour les décider. LA peur de ne pas rouler assez vite parait-il.
Mais non on est pas un club de compétition élitiste ! Ce qui fait le niveau d'un club, c'est le niveau de ses membres. Alors plus il y aura de débutants et plus le niveau moyen baissera. Mais c'est sûr que là aux premiers pas de l'association, il n'y a que des pratiquants confirmés qui voulaient simplement se retrouver dans un cadre officiel, sans vouloir segmenter la pratique du cyclisme. Vélo pour tous ! Alors viendez !
Tels ont été à peu près la teneur de mes propos.
Vous pouvez compter, on est pas plus que six.
Cinq minutes plus tard, ils étaient dans ma roue. Et après 10 de plus, Gustav était parmi nous.
On a roulé tranquille, j'ai joué au guide, puis au serre-file. J'ai même cru que j'allais devoir faire appel à ce qu'il me reste de mon brevet de secourisme quand j'ai vu un de mes vététistes arriver essoufflé au point où je l'attendais et qu'il s'est empressé de tomber le casque, le sac à dos, puis la veste, sans vraiment me dire à un quelconque moment que ça allait bien. Visiblement il n'allait pas bien, et ça m'a un peu inquiété quand même.
Sagement, il a décidé de rentrer chez lui, se sentant trop fatigué, et j'ai accueilli avec ferveur le volontaire qui a souhaité l'accompagner sur le chemin du retour. On ne sait jamais.
Ensuite, j'ai pu réellement discuter sérieusement avec GL. Et moins sérieusement avec l'ensemble du groupe. Pas comme cette dame croisée sur une piste ; qui, à voix haute nous a compté un par un pour voir si nous respections les restrictions sanitaires, à savoir pas plus de 6 sportifs regroupés en extérieur. Le genre de personnage que l'on aurait pas aimé croiser en 1939 !!!
Et ça ce n'était pas la meilleure anecdote ! Non non, ce qu'il faut retenir, c'est qu'arrivé à l'entrée de mon impasse alors que nous n'étions plus que trois à rentrer chez nous, j'ai carrément perdu ma manivelle gauche ! Seul ma cale automatique m'a empêcher qu'elle ne tombe au sol !
Tu m'étonnes que plus j'avançais lors de cette sortie, plus mon dérailleur avant me semblait faire du bruit en touchant ma chaîne quelque soit sa position sur la cassette arrière...
Bizarre quand même que ça se desserre tout seul. À surveiller sur les prochaines sorties !
Commentaires
Y’a des gens qui se baladent en forêt et qui comptent le nombre de sportifs dans un groupe sérieux?!
@Matt : Je confirme :/