Où y'a de l'hétérogène, y'a pas de plaisir

Difficile de faire la promo de son club sans "casse" finalement. Je viens d'en faire une nouvelle fois l'expérience lors de ma sortie d'hier sur route dans le cadre d'une balade "OPEN" du #R4RC...

Rendez-vous était donné aux cyclistes désireux de venir nous rencontrer avant de prendre leur cotisation au club à 9h00 au parking de "Heaven", comme d'habitude. Cette fois-ci, nous nous retrouvions autant de routards que de vététistes ; une excellente chose puisque le Roquefort Riders Club dégage déjà beaucoup trop l'image d'un club de VTT alors que nous sommes prêts à nous ouvrir à toutes les pratiques liées au vélo tel que s'y engagent nos statuts.

Prêts à manger du bitume du côté de Saint-Vallier, hier : Gino, Benjamin, Gary et moi. Si Gino est membre depuis l'année dernière, Benjamin vient de nous rejoindre. Gary ; lui ; était le petit nouveau. Je prenais un peu la température afin de connaitre ses capacités et sa condition physique du moment. Ce dernier m'annonce qu'il n'a pas roulé depuis son installation récente sur Roquefort, mais qu'il pédalait régulièrement avant cela. J'estime alors que s'il n'a pas une super forme, vu la petite soixantaine d'années que je lui donne et au minimum les 10 ans de pratique du vélo derrière lui, il sera bien capable de nous accompagner sur un bout de route, quitte à revenir sur ses pas en cas de fatigue prématurée.

Mais voilà, mes estimations n'étaient pas bonnes. Nous n'étions pas arrivés au rond point du collège du Rouret que Gary se gare en vrac sur le côté. Épuisé. J'ai même eu peur un instant qu'il ne fasse un malaise. Après m'être inquiété de sa santé, il m'annonce qu'il va redescendre sur Roquefort, qu'il n'a pas du tout la caisse et ne prend aucun plaisir. Pourtant, tout le groupe s'était mis au diapason et je fermais le petit peloton à l'arrière pour l'encourager.

J'étais face à ce que je considère comme un échec. La devise du #R4RC est du genre : "On part ensemble, on revient ensemble" ; mais là ça n'allait pas être possible.

Quand Gary récupère son souffle, il m'avoue arriver de Lille un an avant son installation dans la région. Vous connaissez des cols à franchir vous dans ce coin ? Non, c'est plat de chez plat ! Alors forcément, après un an sans rouler et aucune pente dans les pattes auparavant, s'y remettre ici, c'est pas simple.

Bref, Gary nous a quitté pour aller rouler dans Roquefort ; sur le plat, avec "une petite montée du côté de Maria Mater". (Euh..... vous voyez une montée dans ce coin, vous ?) Benjamin, Gino et moi continuions notre chemin : Grasse, Saint-Cézaire, Saint-Vallier, Retour par la Route Napoléon.

Au passage nous avons (paraît-il, car j'étais dans le rouge à cet endroit) croisé un cycliste avec le maillot du club. Je ne l'ai pas vu du tout. D'autres nous on reconnu également. Je crois qu'on commence à savoir que l'on existe. ;)

 

 

Je tiens à tirer mon chapeau à Benjamin pour son excellente condition, et de même pour Gino qui (lui aussi roule en "plat pays" bien souvent) et m'a déposé dans l'ultime ascension du Col du Pilon après 45 bornes de montée essentiellement.

Merci vous deux pour cette belle sortie !

 

 

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