Comme à l'accoutumé, rendez-vous est pris sur les réseaux sociaux pour une belle sortie sur les contreforts de Roquefort-Les-Pins. Une sortie que j'aurais bien vu de "récupération"' après les efforts de dimanche dernier, mais la présence de Nico'' allait m'en dissuader.

14h00, café. Mise en marche du GPS à 14h20. C'est parti !
Descente dans la "Vallée du Loup" vers "La Colle" pour la remonter jusqu'à "Pont-Du-Loup". Nico ne me déçoit pas. Il ne tarde pas à appuyer fort sur les pédales après 5 minutes de faux-plat montant.

Mais je suis un "diesel", moi !

Il se relève. Je reste à l'abri derrière lui encore quelques kilomètres puis tente un relais modeste, mais je ressens encore la fatigue du week-end. A moins que je ne sois pas encore bien chaud. De toute façon, le téléphone de Nico n'arrête pas de sonner. Son boulot. Et au fond ça m'arrange assez...
Enfin, moi qui suis plutôt du style métronome sur ma bicyclette, ça coupe un peu mon rythme, mais au moins je souffle aussi. Bref ce sera peut-être bien une sortie de récupération comme je l'espérais initialement.
La montée des "Gorges du Loup" se déroulera ainsi ; Vélo/bigo.
;)

Au niveau de la "Cascade de Courmette", mes jambes commencent à bien répondre, je monte néanmoins au train. Nico lui, fait l'accordéon derrière moi car - sans doute - occupé à regarder ses SMS tout en roulant. Je me suis même demandé à un moment s'il n'écoutait pas sa boite vocale ou même carrément ne profitait pas d'un rythme bien en deça de ses capacités pour prendre mon gros cul de carreleur en photo pour le balancer sur Facebook. Le genre de plaisanterie qu'on aime faire entre amis de la pédale...
De toute façon, je ne me retourne pas, je sais qu'en trois coups de pédale il revient sur moi.

A "Bramafan", le manager qui m'accompagne commence à recevoir un peu moins de coups de fil. Direction "Gréolière". Au bénéfice d'une route un peu moins rude et d'une circulation moins dense, on se permet de se mettre côte à côte et de discuter un peu plus. Puis petit à petit le rythme s'accélère. Nico semble s'envoler dès qu'il appuie sur les pédales avant de fléchir et moi de revenir sur lui au train.
Nous plongeons ensuite vers "Cipière". Une petite descente prudente pour moi car presque inconnue avant d'attaquer la montée de 3 kilomètres vers le village. Nico s'envole à nouveau pour me prendre 100m. Quelques minutes après j'ai repris 50m. A 1 Km du sommet je le rattrape puis le double. Il souffre d'aigreurs d'estomac et surtout d'un problème récurent de circulation sanguine au niveau des pieds. Il avoue aussi avoir du mal à s'imposer le bon rythme pour monter en tempo sur une durée plus longue. Lui le vététiste pur est plutôt habitué aux efforts saccadés pour répondre aux exigences du reliefs des sentiers empruntés. Chose que j'ai du mal à réaliser en tout-terrain de mon côté.

"Cipière". On rempli les gourdes et on échange nos vélos. Histoire que je teste son nouveau joujou et que lui remonte sur son ancien compagnon de route. Puis descente vers la route de "Gourdon" pour commencer ensuite l'ultime montée vers "le plus beau village de France". Non ? C'est pas lui qui a gagné ?

Nico s'impose un tempo. En raison d'un problème de dérailleur, je commence la montée en tête. Lui reste derrière moi à une cinquantaine de mètres. L'écart restera stable toute la montée. Puis nous redescendons vers "Pré-Du-Lac" ou nos chemins se séparent. Nous buvons un coup au retour de Nico sur un vélo de route puis je m'en retourne à mon domicile.

Terminé le vélo, que ce soit en route ou en VTT, pour une durée d'un peu plus de 3 semaines. Place à la course à pieds ; discipline dans laquelle j'estime repartir de zéro. Je vais reprendre l'entraînement intelligemment en espérant pouvoir fouler le bitume jusqu'au mois de novembre prochain...
...Si mon genou gauche le veut bien.