Apéro-kayak

Le kayak de mer ; en voilà une nouvelle et belle expérience !
Moi qui ; lorsque je voyais mes connaissances le pratiquer ; déclarait obtus :

Le kayak, j'en ferai à la retraite !

Et bien c'est pas si sûr maintenant...

Enfin, comme vous allez pouvoir le découvrir, toutes les conditions étaient réunies hier, pour que j'y prenne gout.
D'abord, j'étais entourer de 3 de mes meilleurs amis ; la météo était au beau fixe et la glacière était pleine à raz bord pour le pique-nique.
J'ai donc forcément accepté l'invitation a essayer le kayak de mer. Je n'ai même jamais essayé le kayak de rivière, même...

Première idée reçu qui tombe : "un kayak c'est difficile à transporter".
Mais pas du tout ! Les deux kayaks sortis du coffre hier sont gonflables ! Je savais même pas que ça existait.
Pour le reste du matériel nécessaire, tout ressemble à l'équipement de canyoning mais sans les cordes. La seule corde présente est la ligne de vie et vu sa taille, je crois qu'on va pas vivre longtemps !
;)

C'est donc vers 16h30 que Sandra, Fredo, Nico & moi, quittions la plage du Trayas ; petite commune de l'Estérel où la roche rouge plonge dans les eaux turquoises de la mer ; pour le large, ou plutôt une hypothétique île déserte, un coin isolé en tout cas pour pouvoir boire un coup tranquille et se sentir les rois du monde.

Sortis de la petite crique du Trayas, nous nous apercevions que la mer était assez agitée. Pas de la houle, du "clapot" qu'il m'a dit le Monsieur. Et du vent de face. mais il fallait plus pour nous décourager.
Un peu plus loin, Nico - après avoir pagayé trop fort - a besoin de faire trempette. Il se jette à l'eau de toute sa souplesse (1m83 pour plus de 80Kg pour ceux qui ne connaissent pas) et donc le kayak chavire et moi avec ! Heureusement, je n'ai pas perdu les lunettes de soleil.

10609570_673050496096423_5288739925633680573_n.jpgEn un peu plus de 45 minutes, après moultes hésitations, nous accostons sur un petit récif au milieu d'une crique quasi-déserte. Seul un plongeur et son acolyte s'y préparent.
On déballe tout rapidement et on enfile nous aussi masques, tubas et palmes pour une bonne heure d'apnée.
Forcément, personnellement de retour de Guadeloupe, j'ai trouvé les fonds marins bien tristes, même si l'eau y est limpide. Et de l'avis de mes amis, la faune a déserté les lieux.

10599214_673050596096413_696719320236611990_n.jpgC'est Fredo qui sort le premier de l'eau. Après presque 2 heures d'efforts il est temps de boire une binouze et d'ouvrir le paquet de chips !
L'apéro et le pique-nique vont durer 2 heures. Deux heures à refaire le monde, seuls au monde. Rien que nous et la Nature tout autour.

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Alors que le soleil nous a quitté depuis une bonne heure, nous commençons à remballer et charger les kayaks pour le retour. Le vent s'est calmé. Plus de "clapots".
Étrangement, même si notre vitesse est supérieure, nous mettrons autant de temps qu'à l'aller. Il est difficile de garder un cap et nos fous rires n'y arrangent rien. Tous les quatres, nous accosterons sur la plage du Trayas avec le mal aux abdominaux. Pas de pagayer.

Et puis le petit restaurant sur la plage nous a paru bien accueillant. Après avoir dégonflé nos embarcations, chargé le coffre de la voiture et pris un petit bain pour nous rincer, nous ne pouvions faire autrement qu'aller y déguster un petit picon-bière. Sauf pour Sandra qui en femme responsable a opté pour un cappuccino ; conduite du véhicule au retour oblige.

A 22h00 nous quittions le Trayas en ne nous lassant pas de nous dire :

On est pas bien là ?

Les choses simples sont souvent les meilleures. Les amis, un beau paysage, à manger et à boire ; la convivialité fait le reste.
Nous ne pouvions nous quitter sans le dernier verre de l'amitié arrivés à la maison.

Le kayak de mer ?
A REFAIRE !!!
;)


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