2029 ou plus... - Mot-clé - 19902023-11-22T17:13:40+01:00Bertrandurn:md5:41750abc7dba41840db0cc5a0469dcb4DotclearRetour au Mont Macaronurn:md5:579816b68cd88b89651385847525204e2022-01-31T10:48:00+01:002022-01-31T10:48:00+01:00BertrandTout-Terrain1990ClassementCoachingColCompétitionMontagneOld-SchoolPhotosRandoRésultats<p>J'en parlais encore ce matin avec Eric, un ancien vététiste qui était membre du club "Sospel VTT Mercantour" de la grande époque (1990) :</p>
<blockquote>
<p>"Te souviens tu de cette descente du Mont Macaron ? Je viens de la refaire hier"...</p>
</blockquote>
<p> </p> <p>Je viens de relire <a href="http://acturoc.fr/2029ouplus/index.php?post/2012/12/22/1990%2C-une-ann%C3%A9e-de-comp%C3%A9titions-acharn%C3%A9es" hreflang="fr" title="Mes compétitions de 1990">le classement de cette épreuve</a>, Eric n'y apparait pas. Il faut dire qu'il avait les plus grandes difficultés à terminer une course. Si ce n'était son VTT qui rendait l'âme, c'était lui qui se retrouvait au tapis et se blessait assez sérieusement pour ne plus pouvoir repartir. Quand ce n'était pas les deux ! Il était parmi les plus rapides, capable de débrancher son cerveau le temps de dévaler les plus grandes pentes, mais il était loin d'être un bon pilote.</p>
<p>Bref, je suis retourné faire la descente du Mont Macaron hier, avec Maéva pour m' accompagner. Pas tout à fait à la même allure, mais l'objet de notre rando n'était pas là hier. Nous étions d'abord là pour profiter de ce beau soleil, des jolis panoramas, et de la découverte du coin pour Maéva. Peu importait donc le chrono. Juste le plaisir de rouler.</p>
<p> </p>
<p><a class="media-link" href="https://acturoc.fr/2029ouplus/public/2022/janvier/IMG_20220131_060640.jpg"><img alt="" class="media" src="https://acturoc.fr/2029ouplus/public/2022/janvier/.IMG_20220131_060640_m.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></a></p>
<p style="text-align: center;"><a class="media-link" href="https://acturoc.fr/2029ouplus/public/2022/janvier/IMG_20220131_060854.jpg"><img alt="" class="media" src="https://acturoc.fr/2029ouplus/public/2022/janvier/.IMG_20220131_060854_t.jpg" /></a> <a class="media-link" href="https://acturoc.fr/2029ouplus/public/2022/janvier/IMG_20220131_082629.jpg"><img alt="" class="media" src="https://acturoc.fr/2029ouplus/public/2022/janvier/.IMG_20220131_082629_t.jpg" /></a> <a class="media-link" href="https://acturoc.fr/2029ouplus/public/2022/janvier/IMG_20220131_082413.jpg"><img alt="" class="media" src="https://acturoc.fr/2029ouplus/public/2022/janvier/.IMG_20220131_082413_t.jpg" /></a></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><iframe allowtransparency="true" frameborder="0" height="405" scrolling="no" src="https://www.strava.com/activities/6603526347/embed/29aa73572493487b4d87c0b69530ebbb86aab727" width="590"></iframe></p>
<div class="embedly-responsive" style="position: relative; padding-bottom: 78.2227%; height: 0px; overflow: hidden; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="embedly-embed" frameborder="0" height="801" scrolling="no" src="https://cdn.embedly.com/widgets/media.html?src=https://www.relive.cc/view/vrqDdLXVALq/widget?r=embed-site&url=https://www.relive.cc/view/vrqDdLXVALq?r=embed-site&image=https://www.relive.cc/view/vrqDdLXVALq/png?x-ref=embed-site&key=f1631a41cb254ca5b035dc5747a5bd75&type=text/html&schema=relive" style="position: absolute;top: 0;left: 0;width: 100%;height: 100%;" width="1024"></iframe></div>
<p> </p>https://acturoc.fr/2029ouplus/index.php?post/Retour-au-Mont-Macaron#comment-formhttps://acturoc.fr/2029ouplus/index.php?feed/atom/comments/982Quoi ?!!! Dix bornes seulement ?urn:md5:c453b95efc900b5e06ddb0c1a8bf8fc52018-03-24T17:11:00+01:002018-03-24T17:21:44+01:00BertrandTout-Terrain1990ChampionClubDécouverteFatigueForêtMercantourMécaniqueOld-SchoolPluieRencontreRIP<p>J'ai cru mal lire l'écran de mon petit GPS au moment où j'enregistrais ma trace ce matin. 10.73 bornes. Seulement ?! Sur une sortie de deux heures... Mais qu'est-ce-que j'ai branlé ?</p>
<p>Je vais vous le dire...</p> <p>Pour être franc, au moment ou j'enfourche mon VTT vers 9h30, je me dis que je vais commencer molo pace que ce soir je suis de sortie et que ça risque de se terminer tard, avec quelques grammes dans le sang. C'est l'anniversaire d'un très bon pote et va y avoir de l'ambiance et de nombreux convives que j'apprécie, donc autant garder un peu de lucidité pour apprécier ce bon moment de convivialité qui s'annonce.</p>
<p>Quand je quitte le goudron pour le premier single qui monte assez dru (limite portage pour ma petite puissance "monojambique"), je sens tout de suite que je n'ai pas récupéré de mes deux premières sorties. Bah oui, trois séances en 6 jours, c'est pas trop dans mes cordes. La faute à un planning professionnel complètement chamboulé cette semaine pour cause de collègue de travail en vacances que je dois remplacer. Du coup, je bosse l'après-midi ; ce qui explique mes sorties le matin. En plus, le sentier manque cruellement d'entretien. Avis aux riders de Drap-Cantaron-Blausasc qui ne rechignent habituellement pas à sortir pics, pelles et tronçonneuses pour entretenir les itinéraires du coin. Depuis les chutes de neiges de cet hiver et les grosses pluies qui ont suivi, votre terrain de jeu est mal en point. Il est tant de réagir !</p>
<p>Il me faut souvent poser pieds à terre pour franchir un arbre couché en travers du sentier ; pour enjamber un pan de single manquant complètement emporté par les eaux. Parfois même mon Santacruz Heckler ne passe pas. Je dois me tortiller entre les branches, tourner mon cintre pour me faufiler, même si pédales et câbles s'accrochent un peu partout. <em>"Mieux vaut ça que les ronces"</em> ; me direz-vous. Par chance, elles sont rares. C'est là qu'on se rend compte que d'habitude, les sentiers du coin sont propres.</p>
<p>Quand j'entame la descente segmentée "<a href="https://acturoc.fr/2029ouplus/index.php?post/deepthroat" hreflang="fr" title="DeepThroat sur Strava">deepthroat</a>", je me dis que vu la technicité de la pente, je ne suis pas à l'abri de trouver un arbre en travers à la sortie d'un virage. Ce toboggan est déjà connu pour être plutôt "gazeux" (dans mon jargon) ; ce qui signifie qu'il y a de nombreux passages où il y a la place pour poser vos roues l'une derrière l'autre, mais pas deux pieds de randonneurs côte-à-côte. D'un côté la montagne et sa végétation ; de l'autre ? LE VIDE !</p>
<p>Bref, je commence ma descente sur des oeufs. De toute façon je suis seul et je n'ai aucune intention de me viander avec pour seul secours le sifflet toujours accroché à mon sac à dos. Et puis conscient de mon train de sénateur, je n'hésite plus à m'arrêter pour prendre des photos. La météo s'y prête et comme je prends un putain de plaisir ici tout seul en pleine nature avec mon VTT, je n'ai qu'une envie : le partager !</p>
<p> </p>
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<p style=" color:#c9c8cd; font-family:Arial,sans-serif; font-size:14px; line-height:17px; margin-bottom:0; margin-top:8px; overflow:hidden; padding:8px 0 7px; text-align:center; text-overflow:ellipsis; white-space:nowrap;"><a href="https://www.instagram.com/p/Bgs0qiphOCT/" style=" color:#c9c8cd; font-family:Arial,sans-serif; font-size:14px; font-style:normal; font-weight:normal; line-height:17px; text-decoration:none;" target="_blank">Une publication partagée par #2029OuPlus (@bertrand_roc)</a> le <time datetime="2018-03-24T09:07:38+00:00" style=" font-family:Arial,sans-serif; font-size:14px; line-height:17px;">24 Mars 2018 à 2 :07 PDT</time></p>
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</blockquote>
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<p> </p>
<p>Quasiment revenu à mon véhicule, j'entame la remontée vers le sommet du site. je ne connais pas son nom, mais les habitués savent que je parle de cette partie qui surplombe la carrière dans la vallée de Peillon. Je me rends compte lors de cette longue montée que j'ai complètement oublié de lubrifier mes transmissions lors du dernier nettoyage de mon VTT ! Trente ans de pratique du vélo-tout-terrain et oublier le principal ! Alzheimer vous croyez ? Ça couine fort entre mes jambes, c'est désagréable. Comme si mon vélo souffrait et je souffre avec lui. Dans les derniers hectomètres de piste forestière, mes vitesses commencent même à refuser de monter ou descendre. Mon derailleur se relève brutalement et à deux reprises je ne peux même plus pédaler. J'opte pour un dévellopement moyen et décide de ne plus toucher à mon levier de vitesses pour le reste de la sortie. Si j'en chie, c'est bien fait pour ma gueule.</p>
<p>Au point culminant : photo. Devant moi se dresse le Mont-Agel et le village de Peille. J'entends encore un peu plus loin le groupe d'enduristes que je viens de croiser. Quand ils se sont présentés devant moi, je me suis mis sur le côté pour les laisser passer puisqu'ils descendaient. Sur les huit ou dix vététistes, un seul n'a pas répondu à mon "bonjour". Celui qui n'avait pas de casque d'ailleurs. Je me suis tout de suite dit que lui et moi ne pourrions être amis. Dire que s'il faut il fait partie de mes abonnés sur Strava. Et quand bien même. S'il me lit, il saura aussi ce que je pense de son comportement. C'est pas à l'approche de la cinquantaine que je vais fermer ma gueule. Toute façon, je crois que j'ai jamais su la fermer vraiment. Ça plait à certains, et pas à d'autres. Si vous êtes encore là au moment où j'écris ces lignes, c'est que vous faites partie de la seconde catégorie.</p>
<p> </p>
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<p style=" color:#c9c8cd; font-family:Arial,sans-serif; font-size:14px; line-height:17px; margin-bottom:0; margin-top:8px; overflow:hidden; padding:8px 0 7px; text-align:center; text-overflow:ellipsis; white-space:nowrap;"><a href="https://www.instagram.com/p/Bgs8IOkBUq9/" style=" color:#c9c8cd; font-family:Arial,sans-serif; font-size:14px; font-style:normal; font-weight:normal; line-height:17px; text-decoration:none;" target="_blank">Une publication partagée par #2029OuPlus (@bertrand_roc)</a> le <time datetime="2018-03-24T10:12:51+00:00" style=" font-family:Arial,sans-serif; font-size:14px; line-height:17px;">24 Mars 2018 à 3 :12 PDT</time></p>
</div>
</blockquote>
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<p> </p>
<p>Quand je revois ces montagnes, je repense au début des années 90 à VTT à Sospel. Je repense à ce coup de fil reçu alors que ; tout fraîchement diplômé fédéral pour cette activité ; j'avais laissé mes coordonnées dans le magazine spécialisé "VTT Magazine" pour proposer des randonnées accompagnées à qui voulait découvrir le site de notre club "VTT Sospel Mercantour". <em>"Mercantour"</em> oui. Un nom ; que dis-je ! ...Une marque déposée ; que le directeur du parc nous a rapidement demandé d'enlever de la raison sociale de notre association sportive lorsque la pratique du VTT est devenue interdite dans cette zone. Par contre, les 4x4 peuvent toujours y pénétrer. Tout comme les touristes en tongs ou en Louboutins.</p>
<p>Au téléphone, un adolescent pré-pubère qui souhaite venir rouler à Sospel. Il roule depuis quelques mois, peut-être quelques années et me demande de l'accompagner. Je le revois se pointer sur le parking de la poste avec son Specialized Stumpjumper rouge semi-rigide. Un garçon sympathique, enjoué et qui semble montrer quelques prédispositions en descente. Il me suit sans problème dans les singles qu'il ne connait pas alors que je les connais par coeur. Il fera appel une seconde fois à mes services. De mémoire, je crois bien que pour l'occasion nous étions tout un groupe de vététistes Sospellois même. Ce jour là, il m'a doublé en descente. Il n'y avait pourtant qu'une sentier étroit devant mes roues et des arbres de part et d'autre. Je l'ai entendu rouler dans les hautes herbes sur ma droite. Il a du se faufiler comme une gazelle entre les jeunes chênes, pour décoller sur une souche ou un monticule de terre. Peut-être même a-t'il simplement tiré sur son guidon et ses pédales automatiques après avoir comprimé sa fourche ? En tout cas il s'est posé comme une fleur à quelques mètres devant moi et après 3 ou 4 virages il avait disparu de mon champ de vision. Son nom : Nicolas Vouilloz.</p>
<p>Je n'ai pas raconté souvent cette anecdote, si ce n'est à quelques proches car je ne suis pas sûr de mes souvenirs. Il est probable que je les enjolive un peu. Je n'en ai jamais reparlé avec notre champion. Ce n'est pas que nos chemins ne se sont jamais recroisés tout voisins que nous étions lui de Peille et moi de Sospel ; mais Nicolas a rapidement pris du galon alors que je ne m'enhardissais pas de mon côté. Je crois même que dans les mois qui ont suivi notre dernière sortie il gagnait au scratch la descente de la Moulière (à moins que ce ne soit l'Audibergue ou un truc dans le coin) alors qu'il n'était que cadet ! Ce qui fera dire à <em>Rémy R.</em>, mon regretté initiateur du mouvement tout-terrain sur Sospel : <em>"Ce jeune-là dans quelques années sera champion du monde"</em>. Visionnaire le <em>Rémy</em>. </p>
<p>Revenons-en à ma sortie du jour.</p>
<p>Transmissions quasi en rade mais point culminant atteint, ne me restait plus qu'à me laisser glisser sur les nombreux sentiers de Blausasc. Ayant emprunté un itinéraire en principe descendant en montée pour l'aller, j'optais pour un autre single inconnu en me fiant à mon sens de l'orientation. Je savais que je rallongeais un peu la sortie et que le risque était faible de retrouver du dénivelé positif. Je qualifierais cette découverte de "balcon traversant".</p>
<p>Je retrouvais ensuite le circuit classique pour rejoindre ma voiture, mais toujours avec de nombreux arbres en travers du chemin et des coulées de terre ayant parfois emporté toute la trace. Je restais donc prudent tout en profitant un maximum de ce côté ludique que seuls les terres de Blausasc peuvent offrir.</p>
<p>Par contre, pour aligner les kilomètres, il faut s'accrocher !</p>
<p> </p>
<p style="text-align:center;"><iframe allowtransparency="true" frameborder="0" height="405" scrolling="no" src="https://www.strava.com/activities/1468865047/embed/2a550dff192895ffdcdb2a2b25552ddd9ca94025" width="590"></iframe></p>
<p> </p>
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</div>
<p style=" color:#c9c8cd; font-family:Arial,sans-serif; font-size:14px; line-height:17px; margin-bottom:0; margin-top:8px; overflow:hidden; padding:8px 0 7px; text-align:center; text-overflow:ellipsis; white-space:nowrap;"><a href="https://www.instagram.com/p/BgtZ8_tBiVe/" style=" color:#c9c8cd; font-family:Arial,sans-serif; font-size:14px; font-style:normal; font-weight:normal; line-height:17px; text-decoration:none;" target="_blank">Une publication partagée par #2029OuPlus (@bertrand_roc)</a> le <time datetime="2018-03-24T14:33:58+00:00" style=" font-family:Arial,sans-serif; font-size:14px; line-height:17px;">24 Mars 2018 à 7 :33 PDT</time></p>
</div>
</blockquote>
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<p> </p>
<p>Bon finalement 10 bornes et 620m de D+ en deux heures c'est largement suffisant pour prendre du plaisir même si tous les critères n'étaient pas réunis. Demeuraient encore celui d'être en pleine nature et seul. Ça vous surprend ce besoin de m'isoler ? Surtout que pas plus tard qu'hier j'en appelais au rassemblement sur Strava ! Cherchez pas, je suis un mec complexe. Enfin, surtout fatigué après une semaine à chahuter mon horloge biologique. D'autant plus que je suis pas trop du genre à rouler en mode "récupération". Je roule toujours "comme je peux" !</p>
<p> </p>https://acturoc.fr/2029ouplus/index.php?post/Quoi-%21%21%21-Dix-bornes-seulement#comment-formhttps://acturoc.fr/2029ouplus/index.php?feed/atom/comments/653Énorme !urn:md5:d5475406b53f6d91a80cf65ee5f5dbf12017-01-06T10:43:00+01:002017-01-07T07:50:50+01:00BertrandTout-Terrain19891990ClubCompétitionInsoliteMercantourOld-SchoolPhotosRésultats<p>La magie des réseaux sociaux vient encore d'opérer ! "Micka R." ; fils de "Fred R." ancien compagnon vététiste du club "<a href="http://acturoc.fr/2029ouplus/index.php/post/2012/12/20/Sospel%2C-le-club-o%C3%B9-tout-%C3%A0-commenc%C3%A9" hreflang="fr" title="VTT Sospel Mercantour">VTT Sospel Mercantour</a>" (aujourd'hui appelé "<a href="http://www.sospel-mtb.com/" hreflang="fr" title="Sospel MTB">Sospel MTB</a>") vient de publier sur Facebook <a href="https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1294149777294488&set=a.188528924523251.39524.100000984343507&type=3&theater" hreflang="fr" title="Énorme !">deux photos</a> qui datent d'au moins 26 ans ! Et j'y suis...</p> <p>Je ne résiste plus à vous les dévoiler ; les voici :</p>
<p> </p>
<p><a class="media-link" href="https://acturoc.fr/2029ouplus/public/2017/janvier/vtt_sospel_mercantour.jpg"><img alt="" class="media" src="https://acturoc.fr/2029ouplus/public/2017/janvier/.vtt_sospel_mercantour_m.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></a></p>
<p><em>[Edit du 7/01/2017 : rajout d'une seconde photo fourni par Micka toujours]</em></p>
<p><a class="media-link" href="https://acturoc.fr/2029ouplus/public/2017/janvier/VTTSM2.jpg"><img alt="" class="media" src="https://acturoc.fr/2029ouplus/public/2017/janvier/.VTTSM2_m.jpg" style="margin: 0 auto; display: table;" /></a></p>
<p>Ce sont deux photos scannées pour l'occasion et je me suis permis de les traiter afin de les rendre encore un peu plus présentables. On peut y reconnaître sur la première, de bas en haut et de gauche à droite : <em>Frank F.</em> tenant son vélo et arborant de belles lunettes de soleil ; à sa gauche <em>Stéphane B.</em> ; puis <em>Christophe B.</em> ; <em>Richard C.</em> ; <em>Franck M.</em> ; légèrement derrière <em>Fred R.</em> ; et derrière casque de triathlète en travers sur la tête : <em>votre dévoué blogueur</em>. Avec son éternel bandana blanc : <em>Yves F. </em>; puis <em>Sophie R. </em>qui aura supporté ces "têtes de vainqueurs" fans de "Ludwig Von 88" toutes ces années de compétition ! A sa gauche encore : <em>Cyril C.</em> et <em>Brice T.</em></p>
<p>Ce sont les mêmes mais dans le désordre sur la seconde photo.</p>
<p>Vous allez me demander :</p>
<blockquote>
<p>Mais pourquoi tu portes un casque profilé pour une compétition de VTT ?</p>
</blockquote>
<p>Question à laquelle je réponds simplement : "mais parce qu'à cette époque que les moins de 25 ans ne peuvent pas connaître, je pratiquais encore (mais plus pour très longtemps) le triathlon".</p>
<p>Ce qui me laisse à penser - comme mes amis le suggèrent également dans les commentaires qui foisonnent sur sa page Facebook - que ces photos ont été prises sur la "Bigreen" du 1er avril 1990. A moins que ce ne soit sur <a href="http://acturoc.fr/2029ouplus/index.php/post/2012/11/29/Ma-premi%C3%A8re-comp%C3%A9tition-de-VTT" hreflang="fr" title="La transmandolocienne 1989">la "Transmandolocienne" du 27 janvier 1989</a>...</p>
<p>Quoiqu'il en soit, je ne vois pas tout le monde dans les classements de ces deux courses respectives.</p>
<p>A ce jour, 6 au moins sur cette photo pratiquent toujours et encore le VTT. Comme quoi cette discipline est remarquable.</p>
<p>Ah.. Les souvenirs et la nostalgie qui en découle...</p>
<p> </p>
<p>Merci <em>Micka</em> (et je pense que tu peux remercier ton père également).</p>
<p>;)</p>
<p> </p>https://acturoc.fr/2029ouplus/index.php?post/2017/01/06/%C3%89norme-%21#comment-formhttps://acturoc.fr/2029ouplus/index.php?feed/atom/comments/174Entraîneur adjointurn:md5:7a47209462f4d2aa193f3c00803a5dac2016-12-14T11:00:00+01:002016-12-14T11:00:00+01:00BertrandTennis de Table1990ClubCoachingNouveauOld-School<p>Cette veste là je ne l'avais encore jamais endossée ! Mais si j'avais porté un peu plus d'attention au dernier article <a href="http://sophiatt.com" hreflang="fr" title="SophiaTT.com">du site web de Sophia Tennis de Table</a> stipulant que les entraînements de cette semaine seraient consacrés au passage de grade mis en place par la <a href="http://fftt.com" hreflang="fr" title="Fédération Française de Tennis de Table">Fédération Française de Tennis de Table</a> pour évaluation des plus jeunes notamment ; je m'en serais douté...</p> <p>Enfin pour dire vrai, il m'est arrivé d'être entraîneur adjoint, il y a de cela bien longtemps. Le temps de mes 20 ans. Celui qui a précédé mon départ à l'armée en 1991 et durant lequel j'ai pu passer mon diplôme fédéral d'encadrement à la pratique du VTT alors que j'étais encore membre du (feu) club "<em>VTT Sospel</em>". J'y encadrais ensuite tous les mercredis après-midi et en compagnie de Hervé DATTAS, l'école des jeunes vététistes du village du haut-pays Mentonnais. Ça a été une très belle expérience.</p>
<p>Vous l'avez compris, hier soir j'ai une nouvelle fois revêtu cette veste d'assistant pour entraîner les jeunes pousses pour du tennis de table cette fois. Le but étant de les échauffer avant de les entraîner plus sérieusement aux différents exercices imposés pour obtenir leur grade FFTT. C'est un peu le système des "étoiles" pour le ski, si ce n'est que pour le tennis de table on décerne des "balles" qui identifient les différentes étapes de progression du joueur : </p>
<ul>
<li>Balle blanche</li>
<li>Balle orange </li>
<li>Raquette de bronze</li>
<li>Raquette d'argent</li>
<li>Raquette d'or</li>
</ul>
<p> </p>
<figure style="margin: 0 auto; display: table;"><a class="media-link" href="https://acturoc.fr/2029ouplus/public/2016/decembre/ttable.jpg"><img alt="ttable.jpg" class="media" src="https://acturoc.fr/2029ouplus/public/2016/decembre/.ttable_m.jpg" /></a></figure>
<p> </p>
<p>Et ce n'est pas pour me vanter, mais je me suis concentré sur le seul et unique joueur à viser la "balle d'or" tandis que l'entraîneur principal échauffait à lui tout seul une dizaine d'autres joueurs moins expérimentés. Vous pouvez me croire, j'en ai bavé. Je crois même que si j'avais du l'affronter pour un match, je me serais peut-être fait laminer !</p>
<p>C'était bien sympa en tout cas.</p>
<p> </p>
<div style="text-align:center;"><iframe allowtransparency="true" frameborder="0" height="205" scrolling="no" src="https://www.strava.com/activities/801997507/embed/695ca40f5c1d3f48a4971b9a4e04308c79d7fcf5" width="590"></iframe></div>
<p> </p>https://acturoc.fr/2029ouplus/index.php?post/2016/12/14/Entra%C3%AEneur-adjoint#comment-formhttps://acturoc.fr/2029ouplus/index.php?feed/atom/comments/290Du bel ouvrageurn:md5:12afda9a54a4e3d7a5978c9c91a246ad2016-10-27T12:21:00+02:002016-10-27T11:32:03+02:00BertrandTout-Terrain1990MatosOld-SchoolOpinionTechniques<p>Beaucoup de mes amis n'hésitent pas à dire que je deviens un "vieux con" quand je parle de l'évolution du monde du vélo et notamment celui du VTT. J'avais évoqué - à la création de ce blog - <a class="ref-post" href="https://acturoc.fr/2029ouplus/index.php/post/2013/09/13/Le-VTT-25-ans-plus-tard">ma nostalgie d'une pratique du vélo-tout-terrain</a> plus respectueuse de l'environnement quand elle se fait dans le cadre d'une compétition surtout ; mais aussi celle du matos qui dure alors qu'aujourd'hui c'est la course à la technologie et ses déviances mercantiles...</p> <p>Ce qui me rassure, c'est que je ne suis pas le seul à penser au bon vieux temps quand il s'agit de n'évoquer que le matériel et cela malgré les évolutions technologiques qui permettent aujourd'hui d'aller toujours plus haut, plus fort, plus loin. J'en veux pour preuve un ami qui reste fan des anciens VTT "Sunn" et qui roule même encore dessus.</p>
<p>Cette semaine, sur Internet, je suis tombé sur une photo d'un de mes anciens vélos tout-terrain : Le "Proflex/Girvin 856" et ma fibre nostalgique s'est à nouveau réveillée. Je me suis tout de suite dit :</p>
<blockquote>
<p>Si on ne me l'avait pas dérobé dans ma cave au début des années 90, je pense que j'aurai encore plaisir à rouler avec. Rien que pour le plaisir d'enfourcher du bel ouvrage...</p>
</blockquote>
<p> </p>
<div style="text-align:center;""><a class="media-link" href="https://acturoc.fr/2029ouplus/public/2016/octobre/13434735_1623299767989163_3359325439318054663_n.jpg"><img alt="13434735_1623299767989163_3359325439318054663_n.jpg" class="media" src="https://acturoc.fr/2029ouplus/public/2016/octobre/.13434735_1623299767989163_3359325439318054663_n_m.jpg" /></a> </div>
<div style="text-align:center;""><span style="color:#808080;"><em><strong>Le bijou "Proflex Girvin 856"</strong></em></span></div>
<div style="text-align:center;""> </div>
<div>J'avais exactement celui-ci ! Freins hydrauliques Magura, cadre et fourche aluminium de type "aviation" (impossible de me souvenir de son nom ; ne serait-ce pas "Easton" ?) ; amortisseur arrière à élastomères ; idem pour la suspension avant et son système révolutionnaire de parallélépipède déformable ; transmissions et commandes Shimano XT avec les triples plateaux encore d'époque ; jantes Mavic et la renommée selle Flite qui existe toujours d'ailleurs.</div>
<div>Je n'ai jamais trouvé un vélo aussi facile à piloter en descente. Un modèle de rigidité latérale. Seul les amortisseurs d'aujourd'hui pourraient supplanter sa technologie de l'époque. Les matériaux, excepté le carbone qui a fait son entrée en force de nos jours ; sont toujours utilisés.</div>
<div> </div>
<div>Un bijou que je regrette.</div>https://acturoc.fr/2029ouplus/index.php?post/2016/10/27/Du-bel-ouvrage#comment-formhttps://acturoc.fr/2029ouplus/index.php?feed/atom/comments/325C'était pourtant bien partiurn:md5:948a9158261607f5f5b800e230c829942016-04-29T11:23:00+02:002016-04-29T10:24:03+02:00BertrandTout-Terrain1990DécouverteJardinageMontagneOld-SchoolPhotosPompesTechniques<p>Vous l'aurez remarqué, je me remets sérieusement au VTT. Jusqu'alors, je l'avais quelque peu délaissé, ne le sortant qu'à de trop rares occasions et pour rouler surtout dans un rayon réduit autour de chez moi. Toujours cette restriction à ne pas remonter dans ma voiture pour aller faire du vélo. Mais hier, j'ai réitéré l'expérience déjà tentée auparavant de mettre mon VTT dans la voiture et de partir travailler sur Monaco avec tout mon équipement dans le coffre ; m'offrant ainsi la possibilité d'agrandir mon rayon de pratique à tout l'arrière pays entre la Principauté et Villeneuve-Loubet.</p> <p>Et hier, j'optais pour une montée du Mont Macaron en partant de Cantaron, avec la ferme intention de prolonger un peu plus haut, mais sans savoir où. Une envie de découverte et une arrière pensée de portage/poussage auxquels je dois me préparer. Ne vous inquiétez pas, je vous dirai pourquoi en temps et en heure.</p>
<p>Garé à la gare SNCF de Cantaron, je commençais ma montée par la route, puis je m'engageais dans le single à flanc de montagne. Me sentant bien, j'osais m'aventurer dans un petit chemin à peine visible qui attirait mon attention dans une épingle et je commençais ma séance de poussage du vélo. Puis je portais finalement mon VTT sur un dénivelé d'environ 150-200 m, mais en free-ride puisque le single n'existait alors plus. Je récupérais la piste DFCI du Macaron et ne la quittait plus jusqu'au sommet.</p>
<figure style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;"><a class="media-link" href="https://acturoc.fr/2029ouplus/public/2016/avril/chateauneuf.jpg"><img alt="chateauneuf.jpg" class="media" src="https://acturoc.fr/2029ouplus/public/2016/avril/.chateauneuf_s.jpg" /></a>
<figcaption><span style="color:#808080;"><strong><em>Les ruines de Châteauneuf</em></strong></span></figcaption>
</figure>
<p>Me sentant bien, je ne faisais pas de pause au col et redescendais immédiatement aux ruines de Châteauneuf-Villevieille. Le temps d'une photo et d'un petit coup d'oeil sur mon GPS, je découvrais alors le sentier à flanc Est permettant de monter jusqu'à Colla Bassa, sous le Mont Férion. C'était bien parti pour un nouveau portage dans la caillasse d'abord, puis dans un single plus terreux. Je trouvais ensuite une portion où je pouvais à nouveau rouler et même descendre quelque peu. De quoi fendre mon pneu <em>Tubeless</em> avant sur 1 bon centimètre et de mettre un temps fou avant que le liquide préventif ne fasse son effet. Je commençais alors à manier la pompe de gonflage. Par chance, le portage recommençait jusqu'à Colla Bassa et je n'eus pas besoin de regonfler grâce à lui.</p>
<p>Mais il fallait désormais redescendre... et donc regonfler tous les 2 ou 3 km selon que le sentier était technique ou non. Et l'heure tournait. Moi qui avait prévu de rentrer vers 18h00 - 18h30 (<em>"l'heure du bain"</em> ! dixit Jean-Luc), je n'eus pas d'autre choix que de descendre par la route D19 en direction de Conte en lieu et place de remonter sur les Ruines et de redescendre par <a href="http://acturoc.fr/2029ouplus/index.php/post/2012/12/22/1990%2C-une-ann%C3%A9e-de-comp%C3%A9titions-acharn%C3%A9es" hreflang="fr" title="Retour sur l'année 1990">la mythique descente du Macaron</a>.</p>
<p>Avec mon petit plateau de 24 dents, je peux vous dire que j'ai bien mouliner sur les 10 derniers kilomètres, y compris sur le plat reliant Conte à Cantaron ! J'ai travaillé la souplesse et récupéré de ma sortie de 120 Km sur route !</p>
<p>;)</p>
<p> </p>
<p> </p>
<div style="text-align:center;"><iframe allowtransparency="true" frameborder="0" height="405" scrolling="no" src="https://www.strava.com/activities/559222657/embed/5d025c014878de6db49bf23fb12345d31bfc4576" width="590"></iframe></div>https://acturoc.fr/2029ouplus/index.php?post/2016/04/29/C-%C3%A9tait-pourtant-bien-parti#comment-formhttps://acturoc.fr/2029ouplus/index.php?feed/atom/comments/347Ma première Transvésubienneurn:md5:9892e521e33836929c5bce789fc7479a2014-10-21T10:10:00+02:002015-07-03T06:30:14+02:00BertrandTout-Terrain1990CharmeClassementClubCompétitionDéfiMercantourMontagneObjectifOld-SchoolOpinionPhotosRésultats<p>C'est un sujet que j'ai souvent évoqué dans le petit monde du VTT qui m'entoure, avec cette petite pointe de nostalgie qui me caractérise quand je parle du VTT d'antan. Nostalgie qui n'est pas sans provoquer quelques quolibets des plus jeunes pratiquants ou de pratiquants "jeunistes".<br />
C'est aussi le motif de certaines de mes prises de position concernant un personnage incontournable du monde du VTT puisqu'à l'époque je ne partageais déjà pas sa philosophie...</p> <p>"Cette époque", c'est l'année 1990. Le 24 juin exactement. Je venais de passer mon baccalauréat et j'étais alors âgé de 21 ans.<br />
Je pratiquais déjà le VTT depuis 1 an et il ne me restait plus guère d'années à pratiquer encore le triathlon avant que je ne l'abandonne complètement pour le <em>vélo vert</em>. Bref pour résumer, je tenais une sacrée forme.<br /></p>
<p>Quelques mois avant cette Transvésubienne, l'idée me trottait d'y participer. J'en parlais avec mes potes vététistes du club de Sospel afin de sonder qui de nous tous souhaitait s'attaquer au "monument".<br />
Il faut bien se replacer dans le contexte. En 1990, nous étions loin d'être dans un courant de pensée du "toujours plus". Rares étaient les épreuves sportives - tous sports confondus - où la durée de l'effort dépassait les 3 ou 4 heures sans interruption. Le sport d'endurance ne se cantonnait encore qu'aux marathons et autres épreuves sur plusieurs jours ; excepté le triathlon "longues distances". Pas d'épreuve avec des distances de 120 ou 130 Km à parcourir en courant avec des dénivelés de 8 ou 9000 m positif... Le sport savait encore rester sage.<br />
Dans nos contrées, il n'y avait guère que le Triathlon de Nice et donc la Transvésubienne pour pousser au-delà la durée de l'effort.<br /></p>
<p>Petite pépite du Net pour vous remémorer un peu tout cela :<br /></p>
<iframe width="480" height="360" src="//www.youtube.com/embed/FiLVD-0sNPk?rel=0&showinfo=0" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>
<p>Le plus jeune d'entre nous, mais aussi le meilleur ; <em>Franck M.</em> était à peine âgé de 18 ans. L'épreuve étant uniquement accessible aux 21 ans et plus, il lui a fallu demander une dérogation à l'organisation pour s'aligner sur la ligne de départ. Ses parents ayant signé une décharge, son père venait me trouver quelques jours avant la course pour me demander d'accompagner son fils sur l'intégralité de l'épreuve. D'être son "ange-gardien"... J'acceptais volontiers car je dois bien l'avouer, me lancer dans l'aventure me faisait aussi un peu peur.
Au final, c'est à une petite dizaine de membres du "VTT Sospel Mercantour" de l'époque que nous décidions de prendre le départ ce dimanche 24 juin 1990 : Franck M ; Eric G. ; Christophe C. ; Frank F. ; Cyril C. ; Richard C ; Brice T. et moi.<br /></p>
<p>Franck, déjà sponsorisé, courait alors pour les couleurs de la marque de VTT "KMS" <em>(ne pas confondre avec "KHS")</em>. Un vélo d'une géométrie surprenante, à renfort de tubes obliques sensés consolider la bête, mais qui ; à la pesée ; ne faisait que l'alourdir...<br />
Nous étions environ 300 coureurs sur la ligne de départ à La Colmiane, et le tracé ; aujourd'hui qualifié d'"Historique" empruntait donc déjà le GR5 jusqu'à Nice via le Paillon et une arrivée incognito devant le "Casino Ruhl". 72 Km, et un peu plus de 3000m de dénivelé positif il me semble.<br /></p>
<p>Sincèrement, je ne me souviens plus du tout de la première moitié de la course, si ce n'est que nous avons pris un départ très prudent. Trop prudent peut-être même. Sans vraiment faire de pauses, mais en pensant à limiter les risques dans les descentes afin de préserver notre monture et notre santé dans les sentiers techniques toujours au menu de nos jours. En montée, nous assurions un tempo pour aller au bout.<br />
Je me souviens également avoir suivi sur quelques kilomètres le joli postérieur de Nathalie Segura. Peut-être sans mon devoir d'ange-gardien l'aurais-je suivi jusqu'à l'arrivée, moi et mon taux de testostérone de 21 ans !<br /></p>
<p><a href="https://acturoc.fr/2029ouplus/public/2014/octobre/testo.jpg" title="testo.jpg"><img src="https://acturoc.fr/2029ouplus/public/2014/octobre/.testo_m.jpg" alt="testo.jpg" style="display:block; margin:0 auto;" title="testo.jpg, oct. 2014" /></a></p>
<p>Il n'y avait alors qu'une seule barrière-horaire mise en place par l'organisation. Elle était placée sur le pré de Levens. Nous y parvenions avec à peine 5 petites minutes d'avance et plus personne derrière nous ne pourra poursuivre son chemin. Pourtant nous étions loin d'être dans les derniers. Je pense sincèrement qu'à cette époque-là, cette barrière mettait hors-course au moins une cinquantaine de vététistes.<br /></p>
<p>Bref, nous voilà bons derniers Franck et moi. J'en veux pour preuve la présence à partir de Levens de Georges Edwards sur sa moto tout-terrain à quelques encablures derrière nous. Il ne nous quittera plus jusqu'à Nice. Merci le calme, merci les bonnes odeurs et surtout merci de ne pas nous avoir mis la pression à grands coups de :<br /></p>
<blockquote><p>Mais abandonnez donc, vous n'arriverez jamais au bout !<br /></p></blockquote>
<p>...Lâchés avec une exaspération non feinte.<br />
Rien que ces mots répétés tous les 2 ou 3 kilomètres alors qu'il nous en restait une bonne vingtaine nous ont galvanisés et redonnés quelques forces alors que nous étions - il faut l'avouer - déjà à bout de force.<br /></p>
<p>Depuis ce jour, je pense avoir une image juste du personnage. Encore aujourd'hui un fantastique organisateur d’événement sportif, qui sait stimuler ses troupes autour de lui, générant ainsi des compétitions très réputées et recherchées. Des rendez-vous hors du commun, tout simplement.<br />
Mais si Georges Edwards n'écoutait que lui, il n'organiserait des courses que pour les élites. Les petits coureurs pourtant à l'origine de sa renommée ne l'intéressent pas, sauf pour gonfler son chiffre d'affaire.<br />
Enfin il faut bien lui reconnaître ça, sa société tourne rond depuis plus de vingt ans. Ce n'est pas donné à tout le monde.<br /></p>
<p><a href="https://acturoc.fr/2029ouplus/public/2014/octobre/tv1990.jpg" title="tv1990.jpg"><img src="https://acturoc.fr/2029ouplus/public/2014/octobre/.tv1990_t.jpg" alt="tv1990.jpg" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="tv1990.jpg, oct. 2014" /></a>Pour en revenir à notre jour de course à Franck et moi, c'est effectivement bons derniers que nous franchissons la ligne d'arrivée. 130 et 131 ème.<br />
Juste à la sortie de la rampe qui nous sort du lit du Paillon pour nous amener sur le trottoir de la Promenade des Anglais se trouve une <em>secrétaire</em> avec son calepin et son stylo. Georges lui lance à bout de nerfs :<br /></p>
<blockquote><p>Allez vas-y, note leurs noms et leurs numéros de dossard et on rentre !<br /></p></blockquote>
<p>Autour de nous, plus de barrières, plus de banderoles, plus de spectateurs. La vie Niçoise a repris son cours normal sur le bord de mer. Cerise sur le gâteau ; pas la moindre trace de ravitaillement !...
"Tout à été consommé" parait-il.<br />
"Tout à été rangé" plutôt !<br /></p>
<p>Je garde cependant un souvenir agréable de cette journée. D'abord parce que j'ai franchi la ligne d'arrivée, ensuite parce que j'ai eu la chance d'être pris shooté par un bon photographe et que <a href="https://acturoc.fr/2029ouplus/index.php/post/2012/12/29/Les-premiers-pneus-tubeless-Wolber-et-l-anti-stress">son cliché a été retenu l'année suivante comme support pour une campagne de publicité</a>.<br /></p>
<p>Cela dit, j'ai la rancune tenace.<br />
Je ne suis revenu sur la Transvésubienne qu'en 2009 parce qu'elle revenait justement sur l'itinéraire "historique" après l'avoir abandonné durant quelques années. Prochaine participation si elle est toujours au programme des réjouissances : en 2029.<br />
Vous comprenez maintenant le sens du titre de mon blog...<br />
;)<br /></p>https://acturoc.fr/2029ouplus/index.php?post/2014/10/21/Ma-premi%C3%A8re-Transv%C3%A9subienne#comment-formhttps://acturoc.fr/2029ouplus/index.php?feed/atom/comments/147Mini-triathlon mais maxi-foire d'empogneurn:md5:008ab7b55349d8d462b82b9fa19729f62013-01-02T09:09:00+00:002014-08-18T05:43:17+01:00BertrandTriathlon1990CompétitionInsoliteOld-SchoolRésultats<p>Il est des épreuves sportives qui restent dans les mémoires. Non parce qu'elles sont sur de grandes distances, dans des espaces exceptionnels ou parce que mythiques ; mais simplement parce que hors-normes...</p> <p>Et ce fut le cas de ce "mini-triathlon" organisé par la commune de Castagniers en ce mois d'out 1990.<br /></p>
<p>Ce petit village perché sur les premières collines qui dominent Nice n'a pas la mer à proximité, ni l'espace nécessaire pour recevoir un parc à vélos pour de nombreux triathlètes. Imaginez, il n'y a même pas la place pour un stade de foot, donc pas de club d'amoureux du ballon rond non plus. Il faut dire que la topographie des lieux ne s'y prête pas vraiment.<br /></p>
<p>Ce sont donc une quarantaine de triathlètes qui se sont présentés au bord du bassin de natation de la plus grande piscine du village. Celle d'un camping : 20m de long pour 8 de large ! Quatre couloirs pour nager et 10 concurrents par couloir, donc départ par quatre toutes les 15 secondes, décomptées sur le temps global à l'arrivée.<br />
Je peux vous certifier que pour une piscine, il y avait beaucoup trop de vagues ! ;)<br />
Je ne sais pas comment se sont débrouillés les organisateurs, mais apparemment il n'y a pas eu d'erreur de chronométrage. Il faut dire que même s'il y en avait eu, l'ambiance bon-enfant de cette épreuve freinait toute velléité envers les organisateurs.<br /></p>
<p>J'ai eu du bol je suis parti parmi les premiers concurrents et la natation étant mon point faible, je n'ai pas eu à déboîter pour doubler, se sont les autres qui le faisait à ma place. Finalement, garder ma ligne m'a donc épargné des efforts supplémentaires et parcourir mes 200m de natation à été vite fait.<br />
Le parcours vélo de 7km200 s'est couru sur les collines entre Colomar, Levens et Castagniers. C'est sur cette discipline que j'ai toujours comblé mon retard pris en natation, quitte à le payer en course à pieds par la suite. Je franchissais la ligne en 5ème position avant de m'élancer pour les 4km500 de course. Alternant route et sentiers pédestres, moi le pur routard, je me suis fait doublé par deux fois. La seconde à quelques mètres de l'arrivée.<br /></p>
<p><a href="https://acturoc.fr/2029ouplus/public/2013/janvier/tri90.jpeg" title="tri90.jpeg"><img src="https://acturoc.fr/2029ouplus/public/2013/janvier/.tri90_m.jpg" alt="tri90.jpeg" style="display:block; margin:0 auto;" title="tri90.jpeg, janv. 2013" /></a></p>
<p>On pourrait penser qu'une épreuve de 43 minutes c'est un peu court. Ça l'est, sauf que si vous faites tout à fond, ça vous suffit largement. Il est vrai cependant qu'il est difficile de trouver du plaisir dans l'effort même. Ce n'est que souffrance.<br />
La satisfaction, je l'ai trouvé dans la chaleur affichée par les bénévoles et responsables de l'organisation de ce mini-triathlon.<br /></p>
<p>Un bien beau souvenir...<br /></p>https://acturoc.fr/2029ouplus/index.php?post/2013/01/02/Mini-triathlon-mais-foire-d-empogne#comment-formhttps://acturoc.fr/2029ouplus/index.php?feed/atom/comments/419